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Time 2011 : Time’s excesses in music, literature and art | |||||||||||
Link: http://timesexcesses.blogspot.com/ | |||||||||||
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Call For Papers | |||||||||||
Time’s excesses in music, literature and art
This international conference is intended to explore how time may be represented aesthetically in excessive, eccentric and unthinkable ways. Art appears to have found a means of getting around time’s dilemmas by depicting it as irrational or portraying the impossibility of getting a firm grasp of it. In art, time has long been shaped as something out of proportion, excessive, or even violent, which is evidenced by works such as Saturn Devouring his Son. On the one hand, papers may address any aspect of excesses in representing time. Possible contributions could be connected to works that magnify time phenomena and exploit the extremities of time experience. Submissions could focus either on the aesthetics of enlargement, predicated on speed, frequency, and length, or, conversely, on the aesthetics of miniaturization or atomisation of time. Time’s excesses could also lead us to raise questions about violence, as in artistic phenomena of suddenness, cuts or breaks. On the other hand, as far as eccentricity is concerned, it would be interesting to examine forms related to non traditional ways of depicting time, covering areas of anachronism, discontinuity, verticality, stasis, or any other form of time singularity taken to extremes. One could also consider works presenting us with exuberance, extravagance and eeriness of time, be it through peculiar formal aspects or ways of conditioning uncanniness. Finally, time’s excesses and peculiarities give rise to the idea of the unthinkable some works of art present us with by means of illogical, absurd or incoherent portrayal of time. Possible studies could incorporate analyses of inconceivable itineraries or durations, overblown time contradictions, or simply incorrect and irrational temporalities. Is time to be apprehended only through excessive, extravagant and irrational representations? Does art show us that time can be perceptible exclusively when it borders on madness? Possible topics in music may include studies related to oversized duration (Wagner, Mahler), miniaturization (Webern, Schoenberg), fragmentation (Stockhausen, Cage) or extensive repetition (Reich, Glass). In literature, proposals may consider time aspects exhibiting excess in traditional genres (diaries, novel sequences), time tensions and imbalances, for instance, between story time and text time, or problematic time-space relationships (Borges, Danielewski). Submissions may also focus on aesthetic perception (painting, architecture, installation art), temporalities related to new technologies (digital literature, interactivity or hypermedia), or any study dealing with time extravagance in cinema or photography. This interdisciplinary conference will give special consideration to papers grounded in language, literature and cultural studies, musicology, philosophy, aesthetics, arts, history of ideas. Abstracts between 250-300 words for papers of 20 minutes to be given in English or French are invited by 15 January 2011. Please submit your abstract both to Marcin STAWIARSKI (marcin.stawiarski@unicaen.fr) and Gilles COUDERC (gilles.couderc@unicaen.fr). The conference papers will be published as a special issue of LISA e-Journal. Language: English or French Dates: 27-28 May 2011 Abstract deadline: 15 January 2011 Contact details: Marcin STAWIARSKI (marcin.stawiarski@unicaen.fr) & Gilles COUDERC (gilles.couderc@unicaen.fr) La folie du temps : musique, littérature et arts L’objectif de ce colloque est d’engager une réflexion sur la démesure, l’excentricité et l’impensable du temps dans sa dimension purement esthétique. Aux apories et aux paradoxes de l’idée du temps, l’art a souvent répondu en mettant en scène la folie du temps et la vaine entreprise d’y cerner un sens. Il y a, dans la représentation artistique du temps, une certaine disproportion, une outrance, voire une violence qu’évoque Saturne dévorant un de ses enfants. D’abord, on pourra s’attacher à la notion de démesure, en examinant des œuvres qui saturent les phénomènes temporels et qui n’hésitent pas à explorer les extrêmes de l’expérience temporelle. Il pourra s’agir d’esthétiques de grossissement, liées à la vitesse, à la fréquence, à la longueur, mais aussi, à l’inverse, d’esthétiques de miniaturisation ou d’atomisation du temps. La démesure pourra aussi nous conduire à interroger la violence du temps, telle qu’elle peut se manifester dans le surgissement, dans l’éclat ou dans la rupture. Sous l’angle de l’excentricité, il sera intéressant d’étudier les formes découlant des démentis infligés à la représentation traditionnelle du temps comme les anachronismes, les discontinuités, les verticalités, les stases ou toute autre forme de singularité temporelle poussée à l’extrême. A ce titre, on pourra considérer les œuvres d’art qui montrent l’exubérance, l’extravagance et la bizarrerie du temps, autant par des aspects formels atypiques que par le façonnement d’une étrangeté. Enfin, de la démesure et de la singularité temporelles résulte l’impensable qui se manifeste dans les représentations volontairement illogiques, absurdes ou incohérentes du temps. Les œuvres étudiées seront donc le lieu de parcours ou de durées impossibles, d’apories temporelles exacerbées ou simplement de temporalités erronées, irrationnelles, inadmissibles. Le temps ne peut-il se concevoir que par la démesure, par l’extravagance et par la déraison ? L’art ne démonterait-il pas là que le temps n’est sensible que dans une dynamique de folie ? A titre d’exemple, en musique, on pourra examiner les phénomènes d’extension de la durée (Wagner, Mahler), de miniaturisation (Webern, Schoenberg), de fragmentation (Stockhausen, Cage) ou de répétitions exacerbées (Reich, Glass). En littérature, on pourra explorer la démesure dans les genres traditionnels (journal intime, roman fleuve), étudier les tensions et les déséquilibres temporels, par exemple, entre le temps du récit et le temps de l’histoire ou encore se concentrer sur les limites du temps et de l’espace (Borges, Danielewski). On pourra aussi étudier le temps du parcours esthétique (peinture, architecture, installations), les temporalités liées aux nouvelles technologies (littérature digitale, interactivité et hypermédia) ou l’idée de l’excès lié au temps en cinéma ou en photographie. Se voulant interdisciplinaire, ce colloque sera attentif aux études venant de multiples champs disciplinaires : langues et littératures, musicologie, philosophie, esthétique, arts, histoire des idées. Les propositions de communication de 20 minutes, en anglais ou en français, accompagnées d'un résumé d’environ 250-300 mots, sont à envoyer avant le 15 janvier 2011 à Marcin STAWIARSKI (marcin.stawiarski@unicaen.fr) et à Gilles COUDERC (gilles.couderc@unicaen.fr). Les actes du colloque seront publiés dans un numéro spécial de la Revue LISA. Langue : français ou anglais Date du colloque : les 27 et 28 mai 2011 Date limite des contributions : 15 janvier 2011 Contact : Marcin STAWIARSKI (marcin.stawiarski@unicaen.fr) & Gilles COUDERC (gilles.couderc@unicaen.fr) |
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